David DiMichele joue avec notre sens de la perception des volumes et des matériaux, pour son projet Pseudodocumentation.
Il crée ces scènes d’installations monumentales dans lesquelles il place des personnages pour nous donner la sensation d’un espace grandiose, dans lequel énormément de matières imposantes ont été disposées. La boîte devient une salle d’exposition très vaste et les grains de sel semblent être de grands cailloux accumulés.
Au fil de la série, l’auteur se contente parfois de bancs, ou d’autres rappels de la taille humaine, pour reproduire efficacement cet effet. Pour d’autres scènes il élimine complètement les indices de proportions, pourtant le décalage persiste encore et nous interroge sur notre rapport visuel au volume.
Le titre Pseudodocumentation fait référence aux tirages conçus comme des photographies documentant un projet tangible, réalisés avec un grand soin apporté aux lumières et aux détails.